« Nous allons pouvoir faire entrer cette maison dans le 21e siècle, et écrire les premières pages de ses 250 prochaines années ! » Optimisme, ambition et foule des grands jours, vendredi 9 juin, pour la pose de la première pierre des futurs ateliers de l’incontournable vinaigrier orléanais Martin-Pouret, dont les cuves et le savoir-faire s’apprêtent à écrire leur avenir à Boigny-sur-Bionne. L’historique maison, née en 1797, prépare en effet le déménagement de son site fleuryssois de la rue du Faubourg Bannier, aujourd’hui vétuste et inadaptable aux évolutions, et s’offre au passage un outil à la hauteur de ses nouveaux objectifs. Un bâtiment de 12 mètres de hauteur, de près de 5000 m², sur un terrain qui en affiche le double, qui doit permettre à l’entreprise « de multiplier par 3 sa capacité de production », expliquent de concert les 2 co-propriétaires de l’enseigne, Paul-Olivier Claudepierre et David Matheron. Le futur site du vinaigrier et moutardier traditionnel, en plus des espaces de production, a été pensé de façon à intégrer une boutique, un parcours pour faire découvrir au public le savoir-faire du fabricant, mais également une vaste cuisine, pour apprendre à y travailler les produits de la marque : vinaigres classiques, biologiques, d’exception, en crème, moutardes, ketchups et mayonnaises… En attendant de pouvoir se rendre sur place, que les amateurs se rassurent : ils peuvent toujours découvrir l'ensemble de la gamme Martin-Pouret dans la boutique de la rue Jeanne-d'Arc, à Orléans. Le bâtiment, de 4800 m², sera équipé de panneaux photovoltaïques, sur au minimum 30% de la surface de sa toiture. Outre le site de production, le projet intègre notamment une boutique et un parcours pour faire découvrir au public le savoir-faire du fabricant. « Cette nouvelle unité est le symbole de cette évolution où la modernité et la tradition se rencontrent harmonieusement, afin de perpétuer notre patrimoine culinaire ». David Matheron, co-propriétaire de l'enseigne Martin-Pouret. « Cette maison ne nous appartient pas. Elle est l’héritage de tous les Orléanais, elle fait partie du patrimoine gastronomique de notre région Centre-Val de Loire, et plus largement de celui de notre belle nation qui porte si haut les valeurs du beau, du bon et du responsable ». Paul-Olivier Claudepierre, co-propriétaire de l'enseigne Martin-Pouret.